Jean Pichon

Jean Pichon est un habitué de la Birmanie. Cet ancien militaire de l’infanterie parachutiste y vit depuis 1981, et a pu constater l’évolution de ce pays qui est maintenant sorti des différents régimes dictatoriaux. Après une maîtrise de lettres en Anglais et Allemand à l’Université de Montpellier ainsi qu’un diplôme Universitaire en Langues Orientales à Paris, Jean Pichon est parti en Asie dans le cadre de son travail de militaire, et travaille alors pour l’ambassade de France à Bangkok. Il a fait partie des premiers “pionniers” européens à s’installer en Birmanie, et y reste malgré les nombreux changements politiques et répressions. Il est alors sollicité pour organiser des contacts entre certains représentants des Nations Unies comme M. Ismail Razali qui est alors le représentant de la délégation de la Malaisie et M. Ibrahim Gambari, alors président du Conseil de Sécurité, avec la fille du Général birman Aung San Suu Kyi en faveur d’une transition démocratique pour son pays, et les responsables de la Junte militaire qui dirige alors la Birmanie. Il entretient encore de nombreux échanges avec Aung San Suu Kyi qui a remporté un Prix Nobel de la Paix. En plus de son implication diplomatique, Jean Pichon s’est lancé dans l’humanitaire et a créé la société “Art et Déco”, qui permet à plusieurs centaines d’orphelines birmanes de travailler et ainsi de financer l’orphelinat grâce à la production de “santons”, des statuettes en étain. Il aide également son ami le professeur Alain Patel à fonder l’AMFA (Association Médicale Franco - Asiatique) en 1998. Maintenant, Jean Pichon dirige la Société Myanmar Fisheries International Joint-Venture, engagée contre les surpêches qui ont lieu dans les eaux birmanes et qui détruisent les ressources de la mer d’Andaman. Il rédige une lettre ouverte au chef d’Etat du Myanmar pour les mettre en garde contre ces pratiques et reçoit le soutien du Parlement birman.